Refrain
Quelles sont ces voix qui hurlent dans ma tête, celles de maîtres ou celles de mes ancêtres,
Parfois complices et parfois traîtres, moins mirroirs de mes joies que de ce que je regrette,
Quelles sont ces voix qui hurlent dans ma tête, celles de maîtres ou celles de mes ancêtres,
Parfois complices et parfois traîtres, et si ce soir, net, je les rendais muettes.
D'où viennent ces cris qui me frappent les tempes, violents comme une bonne trempe, que je trompe à coups de psychotropes,
Mais rien à faire tant ils m'empêchent d'entendre, et à défaut de comprendre, l'envie parfois me prend de me pendre,
D'où sortent ces complaintes, dans lesquelles je me complais, habitué finalement à la douleur de leurs couplets,
Tout le temps hanté, même dans le silence le plus complet, incapable d'ôter mon cou de sous leur couperet,
Ca me braille, grave, dans le crâne et, tout mon corps est crâmé par les flammes des damnés,
Celles qui immolent les âmes dont l'intégrité est profanée, et qui, comme la mienne, sont, à ce vacarme, condamnées,
Si peu de chances qu'un jour elles se taisent, si peu de chances qu'un jour leur lumière s'éteigne,
J'ai pourtant tout tenté, mais rien n'y a fait, ni la drogue, ni l'alcool, ni les psys, ni leurs cachets.
Refrain
Envahi par la rage et l'angoisse, tour à tour, je m'enfonce et m'efface, loin tout ce qui m'entoure,
Depuis tout ce temps asservi, je reste à leur merci, esclave de je ne sais quoi, esclave de je ne sais qui,
Car quels sont ces fantômes dans chaque recoin de ma mémoire, qui noient mon karma dans une eau de visions si noires,
Dans ce trou que ma vie devient, sans même vouloir y croire, le seul clou qui me retient est celui du désespoir.
J'ai bien l'impression qu'elles ont réussi leur coup,
J'ai bien l'impression qu'elle m'ont rendu fou,
Je suis si fatigué de me laisser faire,
Par le seul moyen nécessaire, ce soir je les fait taire.
Plus je méloigne plus elles deviennent silencieuse,
Les hurlements peu à peu se changent en berceuse,
Et je prends comme récompense solennelle,
Après tant de souffrance, ce repos éternel.
credits
from CLOVILL EP 2012,
track released March 10, 2012
Ecrit et composé par Clovill.
Basse et guitare enregistrées par Opie at home.
Batterie enregistrée par Charlax at home.
Voix enregistrées par Piéro au studio M Factory.
Mixé par Piéro au studio M Factory.
Masterisé par E.T. The Be(a)st at home.
Recorded at home, Six Organs of Admittance's 21st album upholds Ben Chasny's reputation for experimental psych-folk excellence. Bandcamp New & Notable Apr 25, 2024
Keith Richards, Rosanne Cash, Lucinda Williams, Joan Jett, and more pay tribute to the enduring and visionary music of Lou Reed. Bandcamp New & Notable Apr 23, 2024
Leaning into the sparse, impressionistic sound of 2023's albu "Nature Morte," the Montreal metallurgists sound as heavy and radiant as ever. Bandcamp New & Notable Apr 21, 2024
The UK upstarts' debut veers from sunny, psychedelic folk to bristling post-punk with reckless abandon without ever missing a beat. Bandcamp New & Notable Apr 18, 2024